Né en 1924, Stanley Donen a commencé sa carrière artistique en tant que danseur. C’est d’ailleurs sur les planches qu’il rencontrera Gene Kelly, dans les années 40. Leurs deux talents réunis exploseront dans l’inoubliable Singing in the Rain (1955). Dans la même veine, seul ou en tandem avec Kelly, Donen réalisera, entre autres, Beau fixe sur New York, The Pajama Game, Funny Face ou Royal Wedding (souvenez-vous, la fameuse danse au plafond de Fred Astaire).
Puis arrive la deuxième période de Donen, celle de la comédie tout court. Pas toujours très inspiré (exemple : Chérie, recommençons), il a cependant su renouveler totalement le genre avec Charade, comédie bondissante et brillantissime combinant intrigue ahurissante et cadrages extravagants. Viennent ensuite une série de petits chefs-d’œuvre : Arabesque (1966), le pendant londonien de Charade tourné à  Paris, Two for the Road (1967) où il dirige à  nouveau Audrey Hebpurn, cette fois en compagnie d’Albert Finney, et pour clore le cycle, l’irrésistible Bedazzled (1967). Depuis, les films de Donen ont eu plus de peine à  rencontrer un public, mise à  part la série TV Clair de lune avec Bruce Willis.