« Ce qui nous tue pas nous rend plus forts » / Rêves blancs

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L’épilogue de Rêves d’or souligne la construction cyclique de ce long-métrage. En effet tout comme dans les 7 premières minutes du film, les 7 dernières sont sans paroles. Et tout comme au début, un adolescent ramasse des déchets. Touefois le pays a changé. Une fois encore, Diego Quemada Díez place Brandon López (acteur non professionnel) dans une situation réelle (une usine aux États-Unis) et brouille les frontières entre documentaire et fiction. Ceci explique sans aucun doute la justesse du jeu de l’adolescent qui est réellement sous le choc. La dernière séquence, filmée par Diego Quemada Díez lui-même, nous place cette fois aux frontières de la réalité et du rêve. Cet épilogue correspond ainsi parfaitement à l’équilibre recherché par le réalisateur entre réalisme et idéalisme.

Cette vidéo peut être utilisée en complément des rubriques « Genre » en page 12 et « Motifs » en page 16 du livret enseignant Lycéens et apprentis au cinéma.
Sandrine Cornu