Homme qui tua Liberty Valance (L’)

États-Unis (1961)

Genre : Western

Écriture cinématographique : Fiction

Lycéens et apprentis au cinéma 2015-2016

Synopsis

1910 au Colorado. Le sénateur Ransom Stoddard arrive en compagnie de sa femme au modeste village de Shinbone pour assister à l’enterrement de leur vieil ami Tom Doniphon dont presque personne ne se souvient en ville. Le journaliste local s’étonne que le sénateur ait fait le voyage pour si peu et Stoddard lui explique pourquoi il est venu: il y a quelques dizaines d’années, jeune avocat désireux de s’installer dans l’Ouest, il avait été, dès son arrivée en diligence, insulté, dévalisé et frappé par Liberty Valance, un bandit qui semait la terreur dans la région. Laissé pour mort sur le bord de la route, il avait été ramené par le cow-boy Tom Doniphon qui seul, réussissait à inquiéter Valance…

Distribution

James Stewart (Ransom Stoddard)
John Wayne (Tom Doniphon)
Lee Marvin (Liberty Valance)
Vera Miles (Hallie Stoddard)
Edmond O’Brien (Dutton Peabody)
Andy Devine (Link Appleyard)
John Qualen (Peter Ericson)
Lee Van Cleef (Reese)
John Carradine (Cassius Starbuckle)
Woody Strode (Pompey)

Générique

États-Unis / 1961 / 122min / DCP / VOSTF / visa n° 26569
Réalisateur : John Ford
Scénario : James Warner Bellah, Willis Goldbeck
D’après une histoire de Dorothy M. Johnson
Directeur de la photographie : William H. Clothier
Musique : Cyril J. Mockbridge (Paramount)

Vidéos

Fondus enchaînés I : le flash back

Catégorie :

L’Homme qui tua Liberty Valance compte treize fondus enchaînés qui établissent les rapports temporels entre ses différentes séquences. Ils permettent notamment d’introduire et de conclure le flash-back correspondant au récit de Ransom Stoddard, mais ils produisent alors également d’autres rapports, d’ordre discursif ou symbolique.
Francisco Ferreira

Fondus enchaînés II : les ellipses

Catégorie :

Les fondus enchaînés assurant des ellipses entre les séquences du film participent aussi de la composition d’espaces symboliques opposés. Ainsi, la maison de Tom Doniphon est située dans un espace incertain et mythique, que le montage associe au désert et à l’Ouest sauvage, par opposition à la ville de Shinbone, qui désigne l’espace de la civilisation.
Francisco Ferreira