Frankenstein

États-Unis (1931)

Genre : Fantastique

Écriture cinématographique : Fiction

Collège au cinéma 2013-2014

Synopsis

Persuadé qu’il est capable de rivaliser avec la puissance divine, le docteur Henry Frankenstein décide, assisté de son valet bossu, Fritz, de façonner une créature humaine à partir d’organes et de membres épars recueillis dans les cimetières. Il s’aide de l’électricité tirée de la foudre pour animer son monstre. Mais celui-ci, malencontreusement pourvu du cerveau d’un criminel, se montre très violent. Lorsqu’il tue la petite Maria, les villageois se soulèvent et décident d’annuler les festivités données en l’honneur du mariage de Frankenstein avec Elizabeth. A présent, ils n’ont qu’une idée : arrêter le monstre avant qu’il ne commette d’autres crimes…

Distribution

Boris Karloff / le Monstre
Colin Clive / Henry Frankenstein
Mae Clarke / Elizabeth
John Boles / Victor Moritz
Frederick Kerr    / le baron Frankenstein
Edward Van Sloan / le docteur Waldman
Dwight Frye / Fritz
Lionel Belmore / Herr Vogel, le burgomaster
Marilyn Harris  / Little Maria
Michael Mark / Ludwig
Arletta Duncan
Francis Ford
Cecilia Parker

Générique

Titre original : Frankenstein
Réalisation : James Whale
Scénario : Garrett Fort d’après le roman, Frankenstein or the modern Prometheus, de Mary Shelley
image : Arthur Edeson, Francis Edward, Faragoh
Directeur artistique : Charles D Hall
Décors : Hermann Rosse
Maquillage : Jack P. Pierce
Montage : Clarence Kosler, Maurice Pivar
Son : C. Roy Hunter, William Hedgcock
Production : Universal pictures, Caarl Laemmle Jr, E. M. Ashe
Distribution : Carlotta Films
Durée : 1h10
Noir et blanc
Reprise en France : 15 juin 2008

Autour du film

Frankenstein, matrice du film de monstre ? Oui et non. Historiquement, il arrive après Le Cabinet du docteur Caligari, de Robert Wiene (1920), à qui James Whale emprunte ses décors expressionnistes et son docteur fou ; après Nosferatu, de Murnau (1922), et ses clairs-obscurs ; après aussi Notre-Dame de Paris (1923), avec Lon Chaney dans le rôle de Quasimodo, dont il s’inspire pour rendre son monstre tragiquement humain…

En revanche, son rayonnement fut immédiat et mondial. Et il a su condenser, en un peu plus d’une heure seulement, tous les aspects visuels qui deviendront les clichés surexploités par des Roger Corman, Mel Brooks et autre John Landis : tour lugubre, brume inquiétante, laboratoire insensé, couloirs biscornus, assistant bossu et jeune femme effarouchée. Revu aujourd’hui, le film déçoit un peu par les faiblesses de son scénario (La Fiancée de Frankenstein, réalisé quatre ans plus tard, est beaucoup plus réussi). Mais les fulgurances visuelles demeurent intactes. Quand Boris Karloff, méconnaissable sous les tonnes de maquillage, arrive à reculons dans le laboratoire et se retourne lentement pour enfin présenter son visage sinistre et pathétique (quatre plans, de plus en plus resserrés), on ressent encore ce petit frisson jubilatoire ! —

Anne Dessuant / Télérama TV 28 juillet 2012

Vidéos

L’innocence assassinée

Catégorie :

Après avoir échappé à son créateur, le monstre erre dans la campagne et arrive à une ferme où une petite fille lui font un bon accueil.


Analyse : Stéphan Krezinski
Réalisation : Jean-Paul Dupuis

Le démiurge

Catégorie :

Le Dr Frankenstein donne vie à sa créature une nuit d’orage.


Analyse : Stéphan Krezinski
Réalisation : Jean-Paul Dupuis

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La planète perdue (Christophe Cognet, 2002)
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