Cadet d’eau douce

États-Unis (1917)

Genre : Burlesque, Comédie

Écriture cinématographique : Fiction

École et cinéma 2018-2019

Synopsis

Le jeune William Canfield, de retour de la ville où il a fait ses études, retrouve son père marinier sur le Mississippi. Celui-ci possède un vieux rafiot, le Steamboat Bill. William tombe amoureux de Kitty, la fille du riche propriétaire de la compagnie de navigation concurrente, au grand désespoir de son père.

Distribution

Buster Keaton : William Canfield Jr.
Ernest Torrence : William « Steamboat Bill » Canfield
Marion Byron : Kitty King
Tom McGuire : J. J. King
Tom Lewis : Tom Carter

Générique

Réalisation : Charles Reisner, Buster Keaton
Scénario : Carl Harbaugh
Photo : Bert Haines, Dev Jennings
Montage : Sherman Kell
Décors : Fred Gabourie
Production : Joseph M. Schenck, Buster Keaton Productions
Durée : 1h10

Autour du film

« Keaton fait du gag une science exacte, à laquelle il ajoute la théorie de l’infiniment probable. Et c’est la scène de la façade qui s’écroule qui en fait la parfaite démonstration : lors de la chute, Steamboat Bill Jr. est miraculeusement sauvé car il se trouve à l’exact emplacement d’une lucarne ouverte ! Bravant les éléments les plus déchaînés, Willie se révèle. Il avait débarqué inadapté, hors norme, avec ce style si différent immédiatement attaqué par son père (notons le passage chez le chapelier et le clin d’œil au couvre-chef qui a fait la réputation de Keaton). Il finira par sauver son père, sa fiancée, le père de celle-ci… et un prêtre pour célébrer l’union. Les péripéties de Willie au sein de cet espace entièrement disloqué par la tempête soulignent particulièrement les performances athlétiques de l’acteur, acrobate-né qui refusa toujours d’être doublé.
Steamboat Bill, Jr. est le dernier film réalisé par Buster Keaton en toute indépendance. En 1928, encouragé par son producteur Joe Schenck, il signe un contrat avec la Metro-Goldwyn-Mayer. Chaplin le prévient : « Ne les laisse pas te bouffer, Buster. Ce n’est pas qu’ils aient de mauvais éléments, ils possèdent tous les meilleurs du pays. Mais il y en a trop, et tous voudront mettre leur grain de sel dans tes films, comme plusieurs chefs dans la même cuisine. » (La Mécanique du rire, Buster Keaton et Charles Samuels, Capricci). Lui qui débutait chaque tournage avec un mince scénario, mais des idées à foison et des collaborateurs fidèles et enthousiastes, ne pourra plus jamais travailler les scripts à sa manière. Keaton dira plus tard que ce contrat fut « la pire erreur de [sa] vie ».

http://www.cinematheque.fr/cycle/buster-keaton-31.html
Fiche de présentation de la rétrospective Buster Keaton à la Cinémathèque Française

Outils

http://www.institut-lumiere.org/manifestations/cadet-deau-douce.html
Critique du film issue du site de l’Institut Lumière

https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/cadet-deau-douce/
Critique du film issue du site culturel Critikat

http://films.blog.lemonde.fr/2009/12/24/cadet-eau-douce/
Critique du film issue du blog L’œil sur l’écran, du journal Le Monde

http://www.kinopitheque.net/cadet-deau-douce-steamboat-bill-jr/
Critique du film issue du site spécialisé la Kinopithèque.com

https://www.leblogducinema.com/critiques/ressortie/cadet-deau-douce-critique-860468/
Critique du film issue du site spécialisé Le Blog du Cinéma